Audio anciens

Saison 2: Se construire un avenir : De l’univers de la physique à la robotique 

Episode Summary

Dans cet épisode, nous discutons avec Rodrigue de Schaetzen. Originaire de Colombie-Britannique et passionné de robotique et d’exploration, il effectue un stage en Suisse grâce au programme Expérience internationale Canada, ce qui l’a amené à changer ses études en physique de l'University of British Colombia pour un diplôme de maîtrise en robotique à l’University of Waterloo. Rodrigue encourage tous ceux qui l’écoutent à faire l’expérience, à être ouverts à de nouveaux endroits et de nouvelles personnes, et à investir dans leur développement personnel. 

Episode Transcription

[musique]

Élodie Amoussougbo: Bienvenue à Audio anciens, un balado ou d'anciens et anciennes étudiants, étudiantes du Canada et de l'international partagent leur expérience à l'étranger. Nous explorons les possibilités, les défis et l'impact transformateur de ces expériences. Cette saison, nous discutons du travail et des voyages à l'étranger en partageant les témoignages de nos invités sur ce qui les a motivés, les obstacles rencontrés et l'influence de leur séjour à l'étranger sur leur vie actuelle. Ce balado est présenté par le Bureau Canadien de l'Éducation Internationale, BCEI, en partenariat avec Expérience Internationale Canada, EIC.

Le BCEI est une association nationale qui soutient le secteur canadien de l'éducation internationale et promeut les droits, le renforcement des capacités et les partenairiats. EIC offre aux canadiens et canadiennes âgées de 18 à 35 ans, la possibilité de travailler et de voyager dans 30 pays facilitant l'obtention de permis de travail ou de visas. Cela permet aux jeunes d'acquérir une précieuse expérience de travail à l'étranger tout en explorant le monde et en cherchant l'inspiration. Je suis Élodie Amoussougbo et c'est un honneur pour moi d'animer ce balado.

Salut Rodrigue, merci d'avoir pris le temps de nous rejoindre aujourd'hui sur le balado des anciens. Pour tous ceux et celles qui ne te connaissent pas, est-ce que tu peux juste te présenter ?

Rodrigue: Oui. Bonjour tout le monde. Je m'appelle Rodrigue. Je suis né à Bruxelles en Belgique, j'ai grandi à Vancouver en BC. Je fais les études en informatique à l'université de Colombie-Britannique et là ça fait depuis 2 ans que j'habite à Waterloo dans l'Ontario où je fais mon master en informatique aussi à l'université de Waterloo.

Élodie: Merci Rodrigue. Vous étiez à Vancouver en British Columbia et après vous êtes venu à Waterloo pour les études, c'est bien ça ?

Rodrigue: Exactement.

Élodie: Comment avez-vous entendu parler de l'expérience EIC et qu'est-ce qui vous a incité à embarquer dans cela ?

Rodrigue: J'étais dans ma troisième année de mon bachelier à UBC. Je me suis dit depuis toujours que je voulais faire une expérience à l'étranger. Mes parents ont beaucoup voyagé dans leur vie. Ils m'ont toujours encouragé de partir à l'étranger. J'ai vu qu'il y avait une espèce de séminaire où on expliquait toutes les expériences que tu peux faire comme étudiant dans un bachelier. Par hasard, j'ai vu qu'il y avait cette organisation qui s'appelle IAESTE, l'acronyme en anglais c'est International Association Exchange Technical Experience. C'est un long acronyme, mais j'ai commencé un peu à explorer en ligne et ça m'intéressait à fond et j'ai un peu exploré.

Je me suis inscrit dans le programme et là j'ai pu voir tous les jobs dans d'autres pays, non dans le Canada que je pouvais postuler. J'ai trouvé un job en Suisse dans un laboratoire de recherche à Zurich. Je suis parti pendant 1 an et 3 mois.

Élodie: Comment avez-vous aimé votre expérience en Suisse ?

Rodrigue: C'était vraiment une super belle expérience à la Suisse. C'est un pays assez réputé pour la bonne qualité de vie. Évidemment, il y a aussi les montagnes, les Alpes. C'est un très beau pays. J'étais excité pour ça, pour toutes les activités dehors, ski, randonnée, toutes ces activités dont je suis assez fan parce que j'ai grandi en BC, donc j'étais vraiment au paradis. C'était une super expérience. J'ai aussi la famille en Belgique et pour une fois je n'étais pas très loin de ma famille, mes grands-parents, mes oncles et tantes. J'ai vraiment pu bien profiter de cela et j'ai fait plusieurs voyages pour voir la famille.

Avec cette organisation IAESTE, c'est assez connu en Europe. Il y a des weekends d'activités qui sont organisés pour aller explorer les villes différentes en Suisse, pour aller faire des activités. À chaque week-end, tu retrouves d'autres étudiants qui font aussi un stage en Suisse. C'est à chaque fois des week-ends super chouettes en faisant des activités avec d'autres jeunes, d'autres stagiaires. C'était tout le temps des week-ends super sympas.

Élodie: On dirait que vous vous êtes bien ajustés à la culture Suisse, si je ne me trompe pas ? [glousse]

Rodrigue: Oui, un peu. J'étais dans la partie allemande à Zurich. J'ai un peu appris l'allemand. Je parle français. Ma langue maternelle, c'est le français, mais je n'étais pas dans la partie francophone. J'ai essayé d'apprendre un peu l'allemand. Ce n'était pas toujours évident. Surtout que les Suisses, ils ne parlent pas vraiment de l'allemand, c'est du suisse-allemand qui n'a rien à voir avec l'allemand. J'ai essayé d'ajuster à la culture suisse. Évidemment, j'ai fait des soirées fondues, fondues au chocolat, fondues de fromage. Ça, c'est très Suisse.

Où j'habitais, c'était dans un logement d'étudiants qui est en face de l'université où je travaillais, la plupart des étudiants qui logeaient dans ce bâtiment étaient Suisses. J'ai pu discuter avec eux et un peu apprendre la culture comme ça.

Élodie: Je ne savais pas qu'il y avait une région allemande en Suisse. Merci pour cette découverte. [rit

Rodrigue: Oui, il y a même une partie italienne aussi. À l'est, près de la frontière allemande, tu as la partie où on parle l'allemand ou suisse-allemand et près de la frontière française, là, on parle français. Au sud, là, on parle italien.

Élodie: C'est génial. Est-ce que tu as eu le temps de visiter toutes ces différentes régions de la Suisse ou tu es juste resté--

Rodrigue: Oui. Je pense que j'ai vraiment vu quasi toutes les villes suisses que tout le monde connait : Zurich, Berne, Bâle, tout ça, c'est la partie allemande. La partie francophone, il y a Lausanne, Genève que je suis allé voir. Aussi, au sud, dans la partie italienne, je suis allée voir Techillo, Lugano, c'est une région au sud. Chaque région, c'est vraiment super beau. Pour moi, une des choses que la Suisse a vraiment quelque chose qui est très bien, surtout comparé au Canada, c'est très facile vraiment de partir d'où tu veux pour aller n'importe quel endroit en train. Tout le monde part en train. Aucun de mes collègues là où je travaillais avait une voiture, parce que c'est tellement facile de se déplacer.

Tu pouvais vraiment, chaque week-end, partir en train pour aller où tu veux, même aller en haut d'une montagne. Il y a des trains qui montent à 3 000 mètres. Pour se déplacer, c'est vraiment incroyable.

Élodie: C'est sûr qu'il y avait aussi des vues spectaculaires [rit].

Rodrigue: Vraiment incroyable. [glousse]

Élodie: C'est génial.

Rodrigue: J'ai toujours dit que la Suisse ressemble un peu à BC parce qu'il y a les Alpes, ça ressemble un peu aux Rocheuses, mais c'est plus petit. Le fait que c'est petit, c'est beaucoup plus facile à un peu tout explorer pour un week-end au point de journée. Parce que BC, c'est tellement grand, tu dois rouler en voiture pendant une dizaine d'heures, mais en Suisse, c'est peut-être trois heures de train.

Élodie: C'est cool. Vu que c'est aussi en Europe, donc tu peux aussi prendre le train pour visiter ta famille. [glousse]

Rodrigue: Exactement. Il y a l'Italie, qui est juste en bas, qui est à côté. Il y a la France, l'Allemagne, la Belgique n'est pas loin. Aussi, avec de nouveau cette organisation IAESTE, il y a pas mal de stages partout en Europe, surtout en Suisse. Il y avait aussi des week-ends organisés dans d'autres villes, dans d'autres pays. Une fois, il y avait un week-end à Munich. Beaucoup de personnes qui faisaient des stages en Suisse sont partis à Munich pour un week-end. Il y avait aussi un week-end à Vienne. Il y avait plein de ces week-ends partout en Europe. À chaque fois, tu retrouves des personnes qui viennent vraiment de partout dans le monde.

Élodie: Tu as eu à participer à tous ces week-ends ou juste quelques week-ends ?

Rodrigue: J'ai fait de mon mieux. Pendant l'Été, je pense qu'il y avait à un moment, pendant deux mois, où c'était tous les week-ends, je partais quelque part. D'abord, Munich, puis Vienne, puis Bâle, puis Lausanne. C'était tout le temps comme ça. [rires]

Élodie: Un an a dû paraître très court pour toi, je pense ?

Rodrigue: Oui.

Élodie: Quand tu es revenu au Canada, as-tu voulu repartir ou as-tu d'autres projets, d'utiliser cette expérience pour faire d'autres voyages ?

Rodrigue: Oui, je suis rentré au Canada, c'était en juillet 2019. Ça m'a mis du temps pour me rajuster de nouveau à la vie normale, c'est clair que je me suis toujours dit que j'ai envie de retourner en Suisse pour au moins revoir tous mes amis que je me suis fait et pour de nouveau explorer les montagnes. Justement, il y a deux semaines, j'étais en Europe et j'étais à Zurich pour une semaine. Là, j'ai revu tous mes amis que je n'avais plus vu depuis quatre ans.

Ça, c'était vraiment très chouette de connaître plein de personnes que je n'avais plus vu depuis plusieurs années. Il y a plusieurs amitiés que j'ai gardées, donc ça, c'est vraiment chouette. C'est clair que j'ai envie de refaire une expérience comme ça, soit de voyager pendant plusieurs mois dans un pays étranger ou soit de repartir à l'étranger pour travailler ou quelque chose comme ça.

Élodie: Merci Rodrigue. [glousse] Tu étudies à Vancouver, est-ce que tu faisais d'autres programmes à Vancouver avant de venir à Waterloo ou bien tu as continué dans le même programme ?

Rodrigue: D'abord, mes trois premières années à UBC, c'était en physique et puis je fais cette année à l'étranger en Suisse où je travaillais dans un laboratoire de recherche en robotique. Pendant mon stage, je me suis dit que la physique, ce n'est pas spécialement mon truc préféré et je me suis dirigé plus vers l'informatique et moins en physique. Après mon stage, j'ai changé de programme à UBC.

J'ai changé dans physique et l'informatique parce que j'avais déjà fait trois ans de physique, je ne voulais pas jeter ça à la poubelle. Ce stage m'a vraiment introduit dans le monde de l'informatique, dans le monde de robotique. Mon master maintenant, c'est un master en robotique. Mon projet de thèse en robotique, c'est en [inintelligible 00:11:57] qui est un problème robotique. C'est vraiment mon stage en Suisse qui m'a vraiment introduit dans ce monde-là, dans ce domaine-là.

Élodie: Que dirais-tu à toute personne qui veut aussi se lancer dans cette expérience, mais qui n'a pas le courage ou bien qui n'a pas le soutien de ses parents comme toi, tu l'as eu ?

Rodrigue: À chaque fois que je parle à quelqu'un que je connais et ils ont peut-être des doutes, je dis toujours clairement que pour moi, c'était vraiment une de mes meilleures expériences de ma vie. Pour moi, je trouve que c'est vraiment une expérience parfaite pour découvrir un nouvel endroit, pour se faire des nouveaux amis, pour vraiment aussi apprendre, se débrouiller parce que se débrouiller dans la vie, c'est vraiment une chose importante. Tu apprends vraiment tellement de choses. C'est vraiment que parfois, c'est difficile parce que tu ne connais personne, tu ne connais peut-être pas la langue, c'est une culture différente. Après avoir surmonté cet obstacle, c'est tellement, en anglais, rewarding. C'est tellement une expérience incroyable que ça vaut vraiment la peine de se lancer et de faire une expérience pareille.

Élodie: Comment a été ton, je ne vais pas dire, processus, mais comment t'es-tu senti quand tu es venu en Suisse et parler allemand ? Est-ce que tu t'es un peu senti isolé ? Quelle disposition as-tu pris pour apprendre la langue pour t'immerser dans la culture ?

Rodrigue: C'est vrai que j'avais quand même du mal au début. Je n'habitais pas Zurich même, j'habitais dans une ville qui s'appelle Winterthur, qui est à une demi-heure en train de la ville de Zurich. À Zurich même, c'est vrai que j'ai envie de dire 90 % des personnes parlent en anglais parce que c'est une ville où il y a pas mal de personnes qui viennent d'autres pays. Je pense aussi, c'est peut-être la ville où il y a plus d'expats.

Dès que tu vas dans une ville où c'est moins connu, par exemple où j'habitais à Winterthur, c'est clair que pas tout le monde parlait en anglais ou en français. C'est vrai qu'au début, il y avait quelques moments où j'avais vraiment du mal à communiquer avec des personnes. Par exemple, une fois j'étais dans un magasin. Je cherchais du savon et j'ai dû un peu mimer.

[rires]

J'ai dû mimer pour m'exprimer. Ce sont des petites expériences comme ça où tu dois te débrouiller parce que c'est clair que ce n'est pas évident, tu apprends comme ça. Sinon, je me suis inscrit à un cours qui donne des cours d'allemand pour les débutants, je trouvais ça, je ne sais plus comment. Je pense que c'est un de mes collègues qui m'a recommandé. C'est vrai que j'ai appris pas mal de choses. Par exemple, lire les panneaux pour un peu mieux comprendre les panneaux dans les stations de trains. C'est vrai que ça m'a aidé quand même et ça m'a mis plus dans la culture suisse, mais je ne suis jamais arrivé à un moment où je comprenais ce que les Suisses-allemands disaient parce que c'est tellement une langue complexe, et ça n'a rien à voir avec l'allemand même. [rires]

Élodie: Pratiques-tu toujours ton allemand ou bien, tu l'as juste laissé de côté ?

Rodrigue: Vraiment, pas beaucoup. Quand je suis rentré à UBC, après mon stage en Suisse, j'ai pris un autre cours d'allemand, mais je ne suis jamais allé très loin, et quand je suis retourné en Suisse, il y a deux semaines, j'ai un peu pratiqué, mais c'est vraiment pour les trucs de base pour dire : « Est-ce que je peux avoir une bière ? » ou des choses vraiment très basiques [rires] ou les choses importantes. Les chiffres, je sais toujours compter en allemand, mais c'est vraiment les trucs vraiment de base pour dire : « Oui, je m'appelle Rodrigue, je viens du Canada, est-ce que vous parlez en anglais ou en français ? Non, okay, mais moi, non. Moi, je ne parle pas en allemand. »

Élodie: Pour tous nos auditeurs et auditrices qui t'écoutent maintenant, comment on dit savon en allemand ? Pour leur information.

Rodrigue: Comment dire quoi ?

Élodie: Comment on dit savon en allemand ? [rit]

Rodrigue: Savon ? C'est une bonne question. J'ai oublié. [rit]

Élodie: La prochaine fois, que tu iras en Suisse, tu mimeras toujours ?

Rodrigue: Oui, toujours. [rit] Ç'a fonctionné une première fois et ça fonctionnera de nouveau.

Élodie: C'est bien. Il y avait-il des ressources qui étaient mis à votre disposition, toi, ainsi que d'autres étudiants pour leur santé mentale, quand en Suisse, s'ils n'avaient pas l'opportunité de visiter leurs familles ou bien d'avoir toujours des nouvelles de leurs proches ?

Rodrigue: Avec l'organisation IAESTE, pour chaque personne qui fait un stage, on leur donne un mentor qui est un volontaire, qui est aussi une personne jeune, qui est étudiant, qui a aussi déjà un stage dans leur vie. Ce mentor t'aide à trouver d'abord un logement. C'est une personne qui t'aide à t'installer et cette personne te dit depuis le début : « Je suis ici, si jamais vous avez besoin de quoi que soit », donc ça, c'était sympa de savoir qu'il y avait quelqu'un qui était là que je pouvais demander de l'aide, mais sinon, je n'ai pas trop vu de service pour t'aider à des problèmes mentaux, des problèmes si jamais la famille te manque, mais moi, j'ai eu de la chance parce que ma famille, mes grands-parents, ils n'étaient pas très loin. C'est vrai qu'avec ce système de mentor, ça m'a fort aidé.

Élodie: Merci, Rodrigue. Je reconnais vraiment parce que j'ai étudié dans une école belge et la première fois que j'ai entendu « septante, nonante », j'étais comme okay, c'est quoi ? [rit] Ça m'a un peu fait retour en arrière quand je t'ai entendu dire « nonante » parce qu'on n'entend pas ça souvent ici au Canada. [rit]

Rodrigue: Oui, c'est vrai, j'ai oublié ça. Je pense que même en Suisse, les francophones en Suisse-- Parce qu'en Belgique, on dit : « Septante, quatre-vingts, nonante. » Quatre-vingts, c'est le même, mais je pense qu'en Suisse, ils disent : « Octante », si je ne me trompe pas.

Élodie: Octante, okay.

Rodrigue: Si je ne me trompe pas, mais ils disent quand même aussi : « Septante, octante, nonante » en Suisse, je pense et je dois confirmer.

Élodie: Là, tu as changé de programme, donc pour tout jeune qui veut aussi changer de programme, mais qui hésite, qu'est-ce que tu dis de ça ? Ça va me prendre plus de temps dans mes études, quel conseil leur donnerais-tu ? [rit]

Rodrigue: C'est vrai que moi, j'ai pris plus de temps que d'autres. Je fais six ans, mon bachelier parce qu'il y a un an de stage et puis un an pour rattraper les cours d'informatique que j'ai raté. Personnellement, je ne pense pas que c'est trop grave de prendre plus de temps que les quatre ans pour un bachelier. Je préfère ça que de rester dans nos programmes qui ne passionnent pas spécialement. Je trouve que faire un stage dans le domaine qui vous intéresse un peu plus, c'est une bonne façon d'un peu tester si vous aimez vraiment ça, mais oui, pour moi, je pense que prolonger le bachelier d'un an ou deux ans pour moi, c'est vraiment agréable à la fin de tout, surtout si c'est quelque chose qui vous passionne plus que le programme que vous avez choisi au début.

Élodie: C'est sûr que s'ils font un stage aussi, ils se trouveront encore de nouvelles passions, comme toi ?

Rodrigue: Exactement.

Élodie: Oui, c'est génial. Ceci tire à la fin de notre discussion. Merci beaucoup Rodrigue d'avoir pris le temps de nous joindre aujourd'hui.

Rodrigue: Avec plaisir.

Élodie: Je te souhaite une très belle journée.

Rodrigue: Merci Élodie.

[musique]

Élodie: Voilà ce qui conclut cet épisode d'Audio anciens. Nous aimerions remercier nos auditeurs et auditrices d'avoir été des nôtres aujourd'hui. Nous aimerions aussi remercier nos invités d'avoir partagé leur histoire avec autant d'ouverture. Nous voulons aussi remercier notre partenaire Expérience Internationale Canada pour sa collaboration avec nous cette saison. N'oubliez pas de vous abonner à ce balado afin de ne pas manquer notre prochain épisode. Visitez notre page internet au cbie.ca pour plus d'informations à propos de l'éducation internationale au Canada. Au revoir et à la prochaine.