Dans cet épisode, nous vous présentons le parcours de Tatiana Hanlan, qui a débuté lorsqu’elle a eu l’occasion d’étudier en Asie durant ses années scolaires. Après avoir terminé ses études, elle a choisi l’Angleterre comme sa prochaine destination par le biais du programme EIC. Là-bas, elle a dû affronter différentes défis, mais grâce à sa persévérance, elle a réussi à décrocher un poste dans le domaine des relations publiques. Cette semaine, trouvez l’inspiration pour surmonter vos peurs, demeurer ouvert.e aux nouvelles expériences et accueillir l’inattendu.
CBIE FR Tatiana D2 230629
Hôte: bienvenue à Audio ancien, un balado où d'anciens et anciennes étudiants et étudiantes du Canada et de l'international partagent leur expérience à l'étranger. Nous explorons les possibilités, les défis et l'impact transformateur de ces expériences. Cette saison, nous discutons du travail et des voyages à l'étranger en partageant les témoignages de nos invités sur ce qui les a motivés.
Les rencontrés et l'influence de leur séjour à l'étranger sur leur vie actuelle. Ce balado est présenté par le Bureau canadien de l'éducation internationale Bcei, en partenariat avec Expérience International Canada Eic. Le BCEI est une association nationale qui soutient le secteur canadien de l'éducation internationale et promeut les droits, le renforcement des capacités et les partenariats.
IC offrent aux Canadiens et Canadiennes âgés de dix huit à trente cinq ans la possibilité de travailler et de voyager dans trente pays, facilitant l'obtention de permis de travail ou de visa. Cela permet aux jeunes d'acquérir une précieuse expérience de travail à l'étranger, tout en explorant le monde et en cherchant l'inspiration.
Je suis elody msb et c'est un honneur pour moi d'animer ce balado Merci Tatiana d'avoir accepté d'être présente aujourd'hui.
Tatiana: Merci de m'avoir invité.
Hôte: Je t'en prie. Tatiana, s'il te plaît, est ce que tu peux juste nous faire part de ton expérience à l'international?
Tatiana: Oui, bien sûr. Donc Bonjour tout le monde.
Je m'appelle Tatiana, j'ai quelques expériences à l'international. Ma première, c'était dans un échange d'étudiants à l'université, donc c'était ma dernière session avant que je gradue et je l'ai terminé en Thaïlande. Donc j'ai étudié au Bangkok, ensuite de ça. J'ai aussi eu la chance de travailler et voyager à l'international.
Donc j'ai habité et travaillé pendant deux ans en Angleterre. Puis, c'est sûr, durant ces deux années là, j'ai voyagé à travers l'Europe. Donc je reste mes deux grandes expériences internationales.
Hôte: Ça, c'est chouette. Mais qu'est ce qui t'a poussé à choisir la Thaïlande pour tes études?
Tatiana: Je voulais vraiment avoir une expérience de dépaysement, je trouve.
Je viens du milieu sportif. j'ai joué au basket pendant plusieurs années, donc jusqu'à l'université. Puis quand tu joues dans les sports, surtout dans les sports d'équipe, t'es souvent avec ton petit milieu. Donc depuis que je suis vraiment toute petite, j'ai toujours eu mes petites amies dans mon. C'était très encadré et donc je voulais avoir une expérience qui était complètement différente de ma vie de tous les jours.
Donc c'est pour ça que la Thaïlande tout de suite. Dès que j'ai, on a eu des présentations des différentes écoles. Puis là, dès que j'ai eu cette présentation là, je savais que c'était celle là que je voulais aller. C'était comme différentes langues, différentes cultures, c'était vraiment loin. Donc ouais, tous ces aspects là m'ont fait, m'ont fait choisir la Thaïlande.
Hôte: Mais malgré l'excitation, je pense que tes parents est-ce que est-ce, que tes parents avaient des contraintes contre ta décision. Comment? Comment as tu pu les convaincre de te laisser aller en Thaïlande?
Tatiana: ben il y a comme tu sais, c'est sûr. Mes parents étaient étaient surpris de un et je dirais que mon père était un peu plus nerveux que ma mère.
Mais je pense que ce qui les ont rassurés, c'était le fait que c'était à travers l'école. Tu veut veut pas Quand tu fais un échange étudiant, il y a quand même un peu de support. Tu tu te fais accueillir par une école, tu sais, t'as le support, un peu de ton école local. Donc ça, ça les a aidés. Mais tu sais, j'ai dit que c'est aussi comme à la fin de mon université.
J'étais quand même assez vieille pour prendre mes propres décisions. Euh puis aussi tu sais comme j'ai mentionné, c'est plus mon père qui était nerveux. Ma mère, ma mère est venue me voir. Elle est venue me visiter en Thaïlande, donc elle était comme vas-y. Je vais faire ma visite. Donc ouais
Hôte: oh j'espère vraiment qu'elle a aimé la Thaïlande durant sa visite.
Tatiana: Ouais, elle a vraiment aimé ça. Vraiment, vraiment aimé ça. Ah
Hôte: ça c'est chouette! Mais combien de temps as-tu passé en Thaïlande avant de retourner au Canada? Donc
Tatiana: j'étais en Thaïlande, donc pour un semestre donc c'était quatre mois d'études. Ensuite, j'ai fait deux mois de voyage à travers le sud-est de l'Asie, donc j'étais pas toujours en Thaïlande.
J'étais comme tout dans les alentours qui est comme très typique quand tu te rends dans cette région là, du monde que tu fais comme le tour des pays parce que tu es vraiment proche. Puis c'est pas super dispendieux de de se promener donc six mois au total.
Hôte: génial parce que de toute façon l'Asie, il y a beaucoup de pays asiatiques qui sont proches l'un de l'autre.
Donc tu as pris la sage décision de visiter d'autres pays. Donc Tatiana comment As-tu entendu parler de l'expérience internationale Canada
Tatiana: Mais ça, c'est drôle, ça, c'est donc après mes études. Après avoir fait mon séjour en Asie, je suis revenue au Canada et j'ai décidé de faire un programme, un genre de programme, de maîtrise en relations publiques à Toronto.
C'est dans ce programme là que j'ai rencontré une de mes meilleures amies, puis c'était ma en Angleterre, donc on a décidé de faire l'Angleterre ensemble à travers ce programme là. C'est elle qui m'en avait parlé. parce que elle aussi, elle avait fait des échanges étudiants, puis elle aussi. Elle voulait vraiment avoir une expérience de carrière à l'étranger.
Donc c'était elle qui m'en avait glissé un mot disant comme ça facilite vraiment tout ce qui est tout ce qui est relié au visa, puis au droit de travail à l'étranger. Donc c'est elle. C'est elle qui me l'avait envoyé,
Hôte: mais si bien que tu as été ouverte d'esprit pour entendre toutes ces recommandations et quel a été le processus que tu as entamé avant de avant de partir pour l'Angleterre.
Tatiana: Donc c'était, je dirais que c'était vraiment c'est pas, je dirais que c'est pas super compliqué. Tu sais co visa, tu sais, t'as une application quand même assez typique, tu sais, tu remplis des formulaires, il y a une entrevue, tu donnes ton passeport, etc. Puis je dirais aussi les critères nécessaires sont vraiment plus simples que c'est un visa habituel.
Il faut que tu démontres que t'as un peu d'argent dans tes fonds, que tu sais que tu pourras te soutenir pendant quelques mois en Angleterre. Puis à part de ça, c'est des affaires très typiques à remplir, donc c'est ça. paperwork, c'était comme ça. Mais sinon, moi et mon ami, on s'est donné un an pour amasser de l'argent puisque en Angleterre on allait à Londres qui est une ville très très chère.
Donc on s'est donné un an pour, c'est ça s'amasser de l'argent pour se préparer, faire un peu de recherche de carrière, de faire un peu de networking avant j'ai pas vraiment fait ça. J'ai fait un petit peu de recherche, mais pas grand chose. Mais oui, c'était plus pour se donner du temps pour amasser de l'argent.
donc on s'est donné un an Et
Hôte: durant ces un an, qu'est ce quel a été le défi que vous avez rencontré? Est-ce que c'était comme une année très facile, où vous avez pu régler tous vos dettes, amorcer le nombre d'argent nécessaire. Mais quel a été les défis que vous avez rencontré pendant ces un an là?
Tatiana: une affaire que j'ai fait, c'est que j'ai je suis redéménagée chez mes parents pour ramasser le plus d'argent possible.
Donc il y a tout cet aspect là d'être dans ta vingtaine. Puis tu retournes chez tes parents. Donc il y avait ça ensuite de ça. J'ai donc je travaillais au gouvernement fédéral, mais je voulais annoncer encore plus d'argent, donc je me suis fait un deuxième emploi. et je dirais d'un cote plus personnel.
C'est drôle. J'ai rencontré mon chum juste avant de partir. Puis tu sais, c'est ça le plan, c'était que que je partais. Puis là, on est encore ensemble, donc tout est beau. Mais ça, c'était drôle aussi. Je l'ai rencontré. en hiver. Puis le plan, c'était qu'on allait quitter au printemps. Puis finalement, on a décidé de quitter un peu plus tard, l'hiver d'après.
Puis ça, ça m'a donné un peu plus de temps à apprendre à connaître mon nouveau chum avant de partir. Oh wow
Hôte: et comme on le dit c'est quand tu l'attends le mois que beaucoup de bonnes choses arrivent.
Tatiana: Ouais c'est ça exact
Hôte: exact. Et comment ton chum as-tu a-t-il pris la décision que tu as prise d'aller en Angleterre?
Tatiana: Ben c'est sûr, il était comme un peu surpris. Euh, mais tu sais, j'ai dit que c'était quelque chose qu'on a dit que ma copine, puis que moi j'avais déjà tu sais, J'avais déjà fait cette décision là, donc je savais que je voulais le faire un peu. Peu importe. Qu'est ce qui allait se passer aussi? On venait juste de se rencontrer, donc tu sais, c'est comme de demander à quelqu'un de rester, de demander à quelqu'un de venir avec toi.
Donc on n'était pas rendu à ce point là. Mais qu'est ce qui était génial? C'est que après donc moi j'ai quitté en janvier deux mille dix sept, lui, pendant que j'étais parti durant l'hiver. Lui, il a toujours voulu faire sa maîtrise. Puis il a trouvé un programme de maîtrise en Angleterre. donc euh au mois le mois d'août, il est venu en Angleterre pour faire sa maîtrise.
Donc comme ça c'est vraiment vraiment bien adonné.
Hôte: Ouais, une belle coïncidence.
Tatiana: Ouais, c'est une maîtrise très spécialisée qui était qui est pas vraiment offerte au Canada donc c'était comme parfait là donc euh ouais
Hôte: Et quand tu as quand tu es finalement allé en Angleterre, est ce que vous avez eu la chance de vous rencontrer?
Comment s'est passé maintenant ton voyage jusqu'en Angleterre? Et quelle a été la réalité maintenant que tu as rencontré arrivée en Angleterre?
Tatiana: Donc moi j'ai été quand même chanceuse aussi. J'ai un petit frère qui joue professionnellement au basket en Europe. Donc avant que j'aille en Angleterre, j'ai pensé.
Lui, il était basé en France à ce moment là. Donc j'ai été restée avec lui quelques mois en France, juste comme une petite vacances, pour passer du temps avec mon frère pour pouvoir jouer au basket. Donc je dirais que j'ai vraiment comme euh en Angleterre, donc j'ai passé à un. C'est comme un, c'était un Il habitait dans un petit village médiéval en France, donc c'était vraiment comme magique pour quelques mois.
Ensuite, de ça, je me suis rendue à Londres, je dirais Dès que je suis arrivée, j'étais vraiment chanceuse. J'ai ma copine avec qui j'ai fait de toute cette expérience là ensemble. Elle était déjà en Angleterre et une de ces venait de quitter. Donc j'ai pu tout de suite me trouver une place avec elle. Donc tout est tout est vraiment genre rentré en place vraiment facilement, je dirais par rapport à Tu sais comme la réalité de la chose.
Tu sais, C'est vrai que dès que je suis arrivé en Angleterre, c'était pas l'idée première. J'ai jamais été en Angleterre avant. Donc la l'idée que j'avais de Londres spécifiquement, c'est ce que je voyais dans les films. Puis on n'habitait pas comme au centre de la ville. Où est ce que, comme avec Big Ben puis Bock Pa, il y a pas vraiment beaucoup de gens qui habitent dans ces coins là?
Mais c'est ça que j'avais en tête, donc quand je suis arrivé, puis j'ai vu le cap. et j'ai, comme j'ai eu un petit doute que oh, qu'est ce que j'ai fait? Je ne sais pas comme je suis vraiment dans un pays que je ne connais pas. Puis c'était comme une des premières fois que je réalisais que wow, c'est vraiment c'est peut-être un peu fou.
Qu'est ce que je viens de faire? Donc j'avais comme des petits moments de doute que je suis arrivée.
Hôte: tu as été chanceuse d'avoir ta meilleure amie qui était qui était déjà sur les lieux pour t'aider avec la transition?
Tatiana: Parce que oui, absolument
Hôte: oui. Ben j'imagine que beaucoup seraient comme dans le doute dans les défis.
Est ce qu'ils ont fait la bonne décision comme toi même, tu as eu vis à vis de la réalité que tu as rencontrée? et euh, un nouveau départ en Angleterre a sûrement dû mettre un coup sur ton moral. Comment as-tu pu traverser ces moments là Bien que tu ai, tu ai eu ta meilleure meilleure amie à tes côtés.
Tatiana:
Ouais, puis je pense, c'est J'aime vraiment cette question là parce que je pense quand les gens pensent à séjour à l'étranger, qu'est ce qu'on met sur les réseaux sociaux? C'est vraiment des highlights de ton expérience. Puis ça serait fou. Si je dirais que mes deux ans en Angleterre, c'était parfait, tout était super.
Puis il y avait aucun problème parce que c'était vraiment pas ça. Mon expérience, je dirais que j'ai quand même eu des moments un peu moins positifs quand j'étais là, soit à cause que t'ais. Je suis loin de mes amis. Je suis loin de ma famille. Tu sais même si j'avais mon amie qui était là, elle, elle avait sa propre expérience, elle avait son propre travail, puis tout ça.
puis même si j'avais mon chum en Angleterre, il était au nord de l'Angleterre, donc on a on faisait quand même longue distance Euh, puis même au niveau de au niveau du travail, bien que c'était comme là, c'est plus maintenant que je réalise que c'était vraiment une bonne expérience, t'es dans une petite agence, etc.
Il y avait quand même des moments que des moments plus difficiles par rapport à ça que c'était pas c'était pas le l'emploi idéal. Euh donc moi ce que j'ai ce que j'ai tenté de faire. Puis je pense que j'ai réalisé ça plus par la fin. C'est j'ai commencé à en parler, puis j'aurais dû en parler avant, comme avec mon amie, parce que je réalisais que elle aussi a passé à travers des affaires que tu sais les deux.
Je pense qu'on voulait qu'on se sent très chanceuse d'être en Angleterre, de pouvoir le faire, que tu ne peux pas chialer non plus. Tu t'es dans une super belle ville, tu sais, on est en santé, donc on ne voulait pas trop s'en parler. Donc je dirais Et ça, ça m'a vraiment aidé d'en d'en parler. Euh, puis ouais, je pense que j'aurais dû le faire un un peu plus tôt que plus tard.
Mais ouais,
Hôte: oui, en parler et surtout avoir un cercle d'amis qui te soutient dans tout ce que tu traverses. Est ce que, à ces moments, tu allais en parler à ta famille, à ton ami? Est ce qu'il y avait des ressources mises en place pour pour te donner cet espace-là pour en parler.
Tatiana: je dirais. Il y a quand même pas mal de ressources en ligne pour comme des, parce qu'il y a quand même une solitude.
Tu sais quand t'es dans un différent pays, tu veux pas. Même si t'as ton cercle de quelques amis, il y a quand même un aspect solidaire. Donc je trouvais qu'en ligne, il y avait quand même des petites ressources, des petites pensées à avoir. Sinon oui, j'en parlais plus. Quand j'ai décidé de commencer à en parler, j'en parlais plus avec ma meilleure amie.
Euh ouais puis c'est ça mon mon chum, Il faisait sa maîtrise, puis à la maison t'es pas stressé? Personne à la maison parce qu'il n'y a pas grand chose qu'ils peuvent faire puisqu'ils sont tellement loin Euh mais euh ouais donc je dirais mon ami. Puis il y a quand même des des belles communautés en ligne aussi.
parle
Hôte: moi un peu, tu as dit que tu étais en relations publiques. Est ce que tu étais allé en Angleterre pour travailler? Comment a été maintenant la réalité Maintenant tu travailles en Angleterre. Est ce que ça a été facile de trouver un emploi?
Tatiana: Ouais, donc je dirais une des raisons principales que je voulais aller en Angleterre et pourquoi je voulais avoir cette expérience de travail international.
C'est parce que j'avais fait comme un Switch de carrière en relations publiques. Puis je me disais. Ah, c'est le temps parfait. Je suis en train de faire un Switch. C'est une nouvelle industrie aussi à Londres, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de différentes agences en relations publiques. Donc ça semblait comme ok, beaucoup de changements, c'est comme le moment parfait d'aller à l'étranger.
Donc je dirais que j'avais quand même j'avais. J'avais beaucoup d'attentes par rapport à. Qu'est ce que ma carrière pourrait être en Angleterre? je dirais le montant de temps que ça m'a pris pour trouver un emploi. Je dirais que ça m'a pris environ deux mois, donc c'était quand même assez rapide en Angleterre, c'est vraiment cool.
Il y a beaucoup de travail avec des recruteurs plus qu'au Canada. Donc tu peux sur LinkedIn, tu peux connecter avec des recruteurs, puis c'est eux qui vont t'aider à te trouver un emploi. Donc j'ai fait quelques entrevues comme ça. Mais finalement l'emploi que que j'ai fini par avoir, c'est avec une agence.
de relations publiques qui se spécialisait dans le voyage. Donc c'était comme parfait et je l'ai eu par une connexion du Canada, donc j'ai fait. Après mon programme de relations publiques à Toronto, j'ai fait un stage, donc je connaissais quelqu'un qui avait aussi travaillé en Europe et qui avait travaillé en Angleterre aussi.
Et elle, elle m'a connecté avec quelqu'un qui était aussi canadienne, qui avait fait la même même visa que moi, mais qui était retournée au Canada. Donc cette personne là m'a connecté avec cette agence là, j'ai eu une entrevue, puis là, ça, c'est tout est bien passé. Puis là, j'ai eu mon emploi. donc c'est ça?
Tu sais vraiment jamais les connexions, tu sais, moi je dirais. Je pense pas que je suis une personne qui a comme un gros network de professionnel. J'ai pas beaucoup de gens dans ma famille ou même des amis qui sont dans la même industrie que moi, mais tu sais jamais. qui qui pourrait t'aider à faire ces ces connexions là?
Waouh! Ben je
Hôte: suis vraiment contente pour toi que tous les points se soient alignés et que de belles coïncidences se sont mises sur ton chemin durant ton expérience et euh Je pense que ce serait quand même normal de dire que l'expérience, le travail en Angleterre est très différent du travail ici au Canada.
Donc quelle a été ta réalité avec la manière de travailler des Anglais comparé à la manière de travailler des Canadiens? Est ce que tu pourrais nous partager comme quelques exemples, quelques défis et comment tu as pu aller et cela?
Tatiana: ouais ouais ben c'est sûr que par rapport aussi à l'industrie de relations publiques, l'approche ou avec les journalistes, les médias, c'est quand même très différent qu'ici en Angleterre tu vas prendre un café, tu vas tu vas aller prendre un drink avec les journalistes, C'est comme il y a beaucoup.
Il y a beaucoup de Sing, plus qu'au Canada, je dirais Donc il y avait cet aspect là qu'il fallait vraiment. Surtout que je venais première. J'étais nouvelle dans l'industrie, plus je n'avais pas vraiment de contact. Mes contacts que j'ai eu dans mon stage au Canada. C'est pas vraiment utile rendu en Angleterre.
Donc une des premières affaires que je devais faire, c'est Il fallait que fallait pas que je sois gêné. Il fallait que j'aille me présenter, puis il fallait que j'aille parler aux gens. Donc il y a ça. C'était un aspect qui était quand même assez différent, un autre aspect aussi. Puis tu sais, je me dis peut être que c'est parce que, à mon expérience spécifique, je venais du gouvernement fédéral dans un gros département, dans des grosses équipes avec des cubicules.
C'était très très structuré. Puis là, maintenant, je me retrouve dans une agence de vingt cinq personnes, peut être beaucoup, beaucoup de jeunes. C'était comme un comment t'appelles ça, c'était comme un open space. de bureaux, donc on a comme des grosses tables. Tout le monde est assis l'un à côté de l'autre.
Puis il y avait beaucoup plus beaucoup plus de discussions, de jeunes comme moi. Je n'étais pas vraiment habitué d'être d'avoir des conversations qu'on avait que moi. Je ne penserais pas que ce serait nécessairement des conversations appropriées pour le travail. Mais puisqu'on était tous des jeunes, c'était comme cool.
Je dirais aussi l'aspect euh de camaraderie au travail, c'est différent. Tu sais, moi, je n'étais pas encore une fois gouvernement fédéral, je travaillais avec des gens un peu plus vieux. en Angleterre. Après le travail, tout le monde va prendre un verre. Puis il y a comme il y a beaucoup de cet aspect là aussi qui était différent.
D'ici, j'essaie de penser quoi d'autre? C'est sûr que cote écriture en relations publiques, tu écris beaucoup, donc j'ai dû approprier. Non seulement tu sais mon orthographe, avec les les s mais aussi l'approche. Il y a beaucoup plus de c'est beaucoup moins direct En Angleterre, il y a beaucoup de comme All please y t M.
Comme il y a beaucoup de pour avoir quelque chose que je devrais que je devais comme adopter. Euh, mais en général, c'est la transition, je dirais que c'était pas trop. C'était pas trop fou
Hôte: wa, donc c'est j'imagine que tu étais vraiment dans un bureau. Ils étaient ouverts d'esprit, ils avaient vraiment des conversations qui qui t'étaient
Tatiana: beaucoup.
Ouais, ouais, mais tu sais même à ça, je ne vais pas le cacher. La majorité de ma compagnie était pas très diversifiée culturellement. Tu sais bien que j'étais en angle, bien que j'étais à Londres, qui est une ville, une des villes les plus multiculturelles au monde, je dirais mon bureau, puis aussi mon industrie avec les journalistes.
C'était pas super diversifié, qui était comme un peu ça. Ça m'avait surpris un petit peu, des fois ça ça venait un peu me chercher Euh mais oui sinon ouais ouverture d'esprit c'est ça
Hôte: et dirais tu plus que le manque de diversité est-ce que ce serait plus dans le domaine de carrière? Ou bien c'est beaucoup plus dans l'agglomération où
Tatiana: tu étais?
Ben je dis ça je dirais Londres, c'est super diversifié, c'est la ville, tu te promènes, tu vois des gens d'ABS partout. Donc oui, je pense que c'était plus la carrière que j'étais dedans. Um. Puis tu sais, le fait aussi que j'étais comme dans une petite agence, mais il y a beaucoup des agences en relation publique que c'est pas super diversifié.
Donc ouais, je pense que c'est plus. C'est plus sur ma carrière que d'autres choses.
Hôte: Et euh, quelles compétences que tu as acquis en Angleterre? As-tu ramené ici au Canada et comment est-ce que ces compétences t'ont aidé maintenant dans ton domaine que tu dans le travail que tu es en train de faire maintenant?
Tatiana: Donc maintenant je travaille en marketing donc je dirais c'est Je suis comme retournée du côté de la gestion, mais je trouve marketing, communication, relations publiques, c'est quand même très relié. et je travaille maintenant dans le domaine des arts. Donc je travaille dans les arts de la scène, qui est différent de du monde du tourisme et du voyage.
Puis même avant ça, je travaillais au Canada, je travaillais plus dans le domaine des finances, donc j'ai je pense, une des compétences que j'ai acquis, pas juste du cote de ma carrière en Angleterre, mais de mon expérience internationale. C'est juste cette capacité d'adaptation. Le fait que je peux sauter d'une industrie à l'autre, que je peux me débrouiller et que je peux apprendre vite.
Je pense que ça, c'est vraiment venu par mes voyages. aussi, je dirais juste par rapport à ça. C'est juste mon développement personnel. En voyage, je pense. C'est ça que j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup du voyage, c'est que j'apprends vraiment à me connaître. Puis je trouve que j'ai, j'ai plus de confiance en moi.
C'est juste le fait que je me suis dit OK bien, je vais déménager en Angleterre. Oui, je le fais avec une amie, mais je ne connais pas vraiment personne d'autre. Je n'avais pas vraiment d'autres amis qui faisait ça. Je lançais une nouvelle carrière, puis j'ai pu me trouver un job. Donc ça, je trouve que ça m'a donné vraiment beaucoup de confiance quand que j'étais de retour ici.
Puis comme là, je suis dans l'industrie des arts de la scène. Moi, j'ai pas vraiment un background dans les arts de la scène, mais la confiance que j'ai eu dans mes voyages m'ont permis de démontrer à mon employeur que je serais capable de faire le travail à part de ça peut-être des compétences un peu plus techniques, Je dirais que mon écriture, c'est beaucoup, beaucoup amélioré par mon temps en Angleterre, en travaillant en relations publiques que j'utilise, c'est sûr, aujourd'hui, dans mon emploi.
sinon, sinon, sinon, sinon ben je dirais venant de tu sais du milieu sportif, du travail d'équipe, j'aime ça. J'ai toujours collabo collaboré avec les gens, mais surtout quand tu es dans un milieu. différent que tu sais. J'étais la seule Canadienne dans mon bureau qu'il fallait que j'aille vers les gens. Tu sais, je me suis vraiment d gênée.
C'est même un mot. Euh, puis je pense que ça m'a permis maintenant que, comme là, maintenant, quand je suis dans un endroit, que je ne connais pas beaucoup de gens, je vais aller me présenter. Tu sais, je suis comme je suis un peu plus comme ouverte à ça. Puis je suis un peu moins nerveuse quand je parle aux gens, je pense ça aussi.
Ça vient aussi de de mes de mes voyages.
Hôte: même ta confiance, ça se voit déjà, même en te parlant, parce que tu as fait la Thaïlande, tu es allé en Angleterre, c'est sur d'autres pays, en Asie où tu ne connaissais personne. C'est sûr que vraiment, ça t'a comme tu le dis, poussé ta zone de confort, ça t'a donné beaucoup plus de boost en confiance en soi et franchement, je te je t'applaudis et je trouve ça vraiment très courageux de toi d'avoir traversé tout cela et surtout de changer d'intensité de travail.
Parce que tu viens de mentionner tu as fait la finance donc je sais pas est-ce que tu avais quelques antécédents en finance ou bien c'était juste un tout nouveau domaine où tu que tu ne connaissais pas.
Tatiana: donc quand j'ai commencé en finance ou après,
Hôte: Mais quand tu as commencé en finance,
Tatiana: ok, mais quand j'ai commencé en finance, j'étais chanceuse, j'ai pu avoir un emploi.
Donc le gouvernement fédéral il y a. Il y a un programme d d'embaucher des étudiants lorsqu'ils sont à l'université, donc c'est ça. J'ai commencé comme étudiant, puis ensuite j'ai progressé. C'est comme étudiant ensuite, comme euh, c'est quoi le? C'est un adviser éventuellement? Mais je savais que C'était super d'avoir ces expériences là pendant que je travaillais, que j'ai pu m amasser de l'argent.
J'ai pu payer pour mes études à travers ce programme là. Mais je savais que c'était pas l'industrie que je voulais rester dedans. Je voulais avoir quelque chose d'un peu plus créatif, pas non. C'est quand même assez comme ouais, loin de la créativité un petit peu. Donc ouais.
Hôte: c'est génial et on a oublié de parler de ton amie donc en Angleterre est-ce que qu'est ce que elle elle faisait et quelle activité que vous avez fait ensemble en Angleterre?
Êtes-vous
Tatiana: toujours en contact. oui, donc, elle elle? Elle a fait le même programme que moi en relations publiques. Donc elle a eu elle aussi, elle a pu trouver un emploi dans notre domaine. Elle a travaillé aussi dans le domaine du tourisme, donc elle a travaillé pour le centre touristique national de l'Angleterre.
Donc c'était comme Oh parfait. Et elle, elle travaille encore en Angleterre, donc elle est encore là? Oui, oui, puis oui, on est encore en contact. J'ai été la visiter au mois, c'était quand c'est en octobre. Donc oui, on est encore super bonne amie. Puis je vais la revoir cet été aussi. Donc oui, puis des activités qu'on faisait ensemble, mais c'est sûr qu'on voyageait.
on faisait des voyages, on faisait des longues fins de semaine parce qu'on voyageait en France, en Allemagne, tu sais vraiment tout autour. Puis sinon on explorait la ville à Londres. Il y a il y a des jours que c'est sûr qu'on avait des activités à Londres. tout le temps quelque chose à faire. Il y a toujours une activité, il y a toujours un advent ou quoi que ce soit, donc on avait vraiment beaucoup de choix.
Mais il y a d'autres fois qu'on se disait OK, mais t'sais, on est nouvelle dans la ville ce soir, on va juste se promener dans ce quartier là. C'est un nouveau quartier qu'on n'a jamais été. On va se promener, on va aller prendre un verre, on va aller manger. si euh, comme quoi on a fait plein d'affaires ensemble
Hôte: Et comment définirais tu l'accueil des anglais est-ce que quand vous rencontrez quand vous alliez dans ces endroits est-ce que c'était très accueillant comment?
Comment était la réceptivité des des personnes qui ne vous connaissaient pas?
Tatiana: Oh moi je dirais qu'il était super accueillant. Vraiment, vraiment gentil même chose. Tu sais avec les gens de mon travail, tout le monde m'avait vraiment accueilli puis qui était comme content d'avoir, comme tu sais une Canadienne qui de nouveau avec eux.
Donc ouais moi je suis en général j'ai pas eu, j'ai vraiment pas eu de mauvaise expérience avec les anglais. et euh est-ce
Hôte: que tu as eu la chance de tomber sur un prince ou un membre de la famille royale?
Tatiana: Non non puis tu sais, j'avais mon petit prince à moi Canadien qui m'a suivi, donc je ne pouvais pas.
Euh, mais c'est drôle, ma copine, c'est ça. Elle est avec elle est avec un anglais, maintenant elle allait trouver son prince
Hôte: Et Tatiana. Que dirais tu à une personne qui t'écoute maintenant, qui voudrait aussi faire cette expérience mais qui hésite?
Tatiana: m, c'était normal d'hésiter. numéro un. C'est normal d'être nerveuse.
Moi, j'étais nerveuse toute l'année, je ramassais de l'argent. J'étais nerveuse quand j'étais sur l'avion, j'étais nerveuse, même quand j'étais en France avec mon frère avant que j'arrive, j'étais nerveuse. Quand je suis arrivée, j'étais nerveuse quand j'étais là, c'est absolument normal. que tu sois nerveuse.
Mais même à ça, je pense que tu devrais absolument le faire aussi. Tu sais, je veux dire le visa que j'avais, c'était un visa de deux ans. Il n'y a rien qui t'empêche de revenir à la maison avant moi. C'est ça qu'il fallait que je me rappelle que je ne suis pas pris pendant deux ans en Angleterre. Tu sais, tu peux retourner chez vous si ça marche pas.
Puis il y a aucune. Il y a aucune défaite. Si je pense à si je regarde si je compare mon expérience à celle de mon ami. Moi, ce n'est pas une expérience qui est comme une défaite parce que je suis revenue au Canada, puis elle est en Angleterre. Peu importe l'expérience que tu vas avoir, c'est l'expérience que tu es supposé d'avoir, ça va être une réussite.
Donc oui, moi j'encouragerais vraiment les gens à le faire. Surtout, tu sais, je veux dire, c'est quand je suis revenu de l'Angleterre, un emploi que j'ai eu à temps partiel et c'était que j'étais jeune ambassadrice pour le programme d'expérience internationale Canada pour encourager les jeunes de moins de trente moins de trente-cinq ans à aller à l'étranger parce que ce n'est pas vraiment quelque chose qui fait partie de la vie de tous les jours pour les Canadiens, versus si je pense aux Européens ou même aux Australiens que ça fait partie de ta croissance d'adulte.
Aller habiter ou faire un séjour à l'étranger aussi, je dirais surtout pour les gens qui sont comme moi. Moi, quand j'étais en échange étudiant, j'étais une des seules. Même s'il y avait des étudiantes à travers le pays, j'étais une des seules qui me ressemblaient. Je ne pense pas que c'est vraiment quelque chose que le voyage ou le travail à l'étranger.
C'est pas quelque chose souvent que je vois des gens comme moi qui font ça, donc j'aimerais vraiment comme encourager qu'on a t il y a de la place pour tout le monde dans le monde. Puis ouais, c'est ça, mais de le faire de le faire de peur. C'est là qu'elle a fait là tu ne vas pas regretter, tu n'as pas regretter.
Hôte:
Merci beaucoup Tatiana. Et aussi un mot de fin avant qu'on clôture, tu as pris un an pour amasser des fonds. Et dans cet espace, tu as trouvé l'amour. Que dirais tu? Que dirais tu à quelqu'un qui veut aussi se lancer dans ce qui est très intéressé mais qui se dit C'est trop dispendieux, je ne peux pas le faire et je ne sais pas si j'aurai le courage d'amasser assez de fonds.
Quel conseil leur donnerais tu?
Tatiana: ça, je comprends. Moi je dirais les fonds, ça me stressait beaucoup, beaucoup, beaucoup plus que j'allais en anglais, peut plus. J'allais à Londres spécifiquement, qui était comme une ville vraiment vraiment dispendieuse. Ce que je dirais, c'est que expérience internationale, Canada, comme le Canada, a des partenariats avec plein de différents pays avec plein de des modes de vie, des niveaux de vie cote économique qui sont différents.
Tu sais, moi j'ai choisi une des villes les plus dispendieuses, mais ce que je dirais, c'est de faire le plus que tu peux de donner du temps. Moi, ça m'a vraiment aidé de me donner un an pour amasser le plus d'argent possible. Tu sais, moi, j'ai été chanceuse. J'ai pu retourner chez mes parents pour encore une fois ramasser le plus d'argent possible.
Sinon, tu je veux dire, le visa est bon pour n'importe quel emploi. Tu sais, moi, j'étais vraiment. Je voulais vraiment avoir un emploi dans ma carrière. Mais je me disais Si après trois, quatre, cinq mois de ne pas trouver de ne pas trouver un emploi. J'aurais peut être été travailler dans un, dans un café ou dans un restaurant, juste pour essayer de me donner un peu de fonds avant que je trouve quelque chose dans ma carrière.
Mais c'est pas je veux dire ça. C'est l'approche que moi j'ai faite avec avec avec mon séjour à l'étranger, c'est pas nécessaire de d'aller Le but de ce programme là, vraiment, c'est d'aller explorer, de voyager, d'acquérir des expériences puis ah, tu sais si jamais pendant que tu voyages t'as besoin d'un peu d'argent, voici un visa qui te permet d'amasser cet argent.
Moi j'ai vraiment juste pris ça pour lancer ma carrière qui est une méthode de le faire. Mais c'est pas c'est pas le c'est pas le, c'est le seul but que tu peux avoir um donc je dirais ouais, je pense que t'es
Hôte: mais merci beaucoup Tatiana pour ton temps, nous nous l'apprécions vraiment de de t'accueillir ici sur notre balado et euh tu es une femme très espérante et ça m'a fait plaisir de t'écouter.
Ça m'a aussi donné beaucoup de beaucoup de courage aussi personnellement, de d'entamer aussi d'autres d'autres épisodes dans ma vie. Donc merci pour ton temps et nous l'apprécions vraiment. passez une très bonne journée.
Tatiana: Merci. Bonne journée à toi.
Hôte: Et voilà ce qui conclut cet épisode d'audio ancien. Nous aimerions remercier nos auditeurs et auditrices d'avoir été des nôtres.
Aujourd'hui, nous aimerons aussi remercier nos invités d'avoir partagé leur histoire avec autant d'ouverture. Nous voulons aussi remercier notre partenaire expérience internationale Canada pour sa collaboration avec nous cette saison. N'oubliez pas de vous abonner à ce balado afin de ne pas manquer notre prochain épisode et visitez notre page internet au CBI.
Ca pour plus d'informations à propos de l'éducation internationale au Canada, au revoir et à la prochaine!